Petite nouvelle pour ma chère Alexane, que j'aime énormément, et qui me donne toujours son avis sur mes histoires, merci à toi, je t'aime, et j'espère que tu vas aimer cette petite "Larry" histoire ENJOY!

Trois septembre deux mille douze.

Trois coups à la porte. J’ai les yeux à moitié clos, la bouche pâteuse et je n’ose pas quitter la douce chaleur de mon lit. Un petit grincement, la porte qui s’ouvre. Un rayon de lumière pénètre dans la pièce, et je grogne. J’entends un marmonnement, la porte se referme, l’obscurité réapparaît. Des pas se pressent jusque mon lit, et un parfum que je pourrais reconnaître entre mille m’enivre. Un corps se glisse sous les draps, à mes côtés, et vient se coller à mon corps. Dans le noir, j'ai du mal à distinguer grand-chose, pourtant j’arrive à voir ses parfaites boucles et le contour de son visage.

« Qu’est-ce qu’il t’arrive Harry ? » demandai-je d’une voix endormie.
« J’ai fait un cauchemar… Je peux rester dormir avec toi ? »

Pour toute réponse, je le resserre un peu plus contre moi. Dans le silence de la nuit, j’entends ses sanglots. Je me demande quel est ce cauchemar mais n’ose pas poser de questions. Je sèche ses larmes avec mes pouces, et lui murmure des mots doux à l’oreille. Il finit par se calmer et bientôt, j’entends son souffle devenir régulier. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler. Fatigué, je ne tarde pas à rejoindre moi-même les bras de Morphée.

Vingt-cinq novembre deux mille douze.

On se promène dans le joli parc de notre ville, le soleil brille, les oiseaux chantent, en somme nous avons la belle vie. Je raconte des blagues auxquelles ils rient tous, je souris, tout va bien, tout semble aller bien. J’ai mal. Et ce masque qui me colle à la peau, et qui ne veut pas s’en aller. J’ai envie de leur dire, de leur cracher à la gueule ce que je ressens, mais les mots restent coincés dans ma gorge et je ne peux m’empêcher de sourire et de raconter une blague pour cacher ma douleur. J’ai mal. Parce que tu ne m’aimes pas comme moi je t’aime, que tu ne le sauras jamais, et que je dois vivre avec ce secret chaque jour. Parce que je dois faire semblant de ne pas avoir envie de mettre ma main dans tes cheveux bouclés pour les caresser, je dois m’empêcher de te regarder à chaque seconde. J’ai mal. Parce que je ne suis pas censé ressentir ce que je ressens lorsque tu me prends dans tes bras, lorsque tu me regardes, lorsque ta main effleure inconsciemment la mienne et que mon cœur se met à battre comme il ne l’a jamais fait.

« Viens avec moi Louis ! » dit l’objet de mes pensées en m’entraînant avec lui.

Je ne peux m’empêcher de sourire et je cours derrière lui, toujours sa main dans la mienne. Il raconte n’importe quoi en rigolant, et je ris aussi, juste heureux de vivre un moment unique à ses côtés. Il court, il court, et c’est inévitable, il tombe dans la fontaine du parc et je tombe avec lui. Nos vêtements sont trempés, et il fait un froid de canard, pourtant, je suis bien là, avec lui. Il tremble, sûrement de froid, ses cheveux bouclés ne le sont plus vraiment, ils sont en bataille, ébouriffés, et il essaye tant bien que mal de les remettre normalement. Il a les dents qui claquent, les lèvres bleues, et je me jetterai presque dessus pour les réchauffer un peu. Mais je ne le fais pas, je ne dois pas succomber au désir. Il me regarde de ses grands yeux et sort de l’eau. Et je le suis, comme un pantin, comme un robot.

Quatorze décembre deux mille douze.

« Harry ! Tu ne peux pas t’habiller un peu ? » rugit Liam en soupirant.
« Moi je l’aime bien comme ça. » répliquai-je avec un petit sourire coquin sur le bout des lèvres.

Le rire de Niall résonne dans la pièce et Harry fait un grand sourire. Il part quand même s’habiller et revient deux minutes plus tard, habillé d’un jean et d’une chemise.

« J’espère au moins que tu as mis le caleçon Superman que je t’ai offert ?! »

Il se dirige vers moi, toujours son grand sourire sur les lèvres, et baisse son pantalon pour me le montrer. Je rigole, les garçons aussi. Et c’est un sentiment indescriptible qui pénètre dans mon cœur.

« Et il est fier en plus ! » rigole Zayn.

Et le sourire qui est sur mes lèvres correspond à la douleur qui étreint mon cœur, en sachant que je ne pourrais jamais le voir nu en intimité, que je ne pourrais jamais le caresser.

Trente et un décembre deux mille douze.

Boire. Boire pour oublier, ne serait-ce qu’un instant, ces pensées qui m’envahissent sans cesse, qui me rappellent que je suis fou, que je ne suis pas normal, que j’aime quelqu’un que je ne devrais pas aimer. Boire. Un verre, deux verres, six verres. J’ai la tête qui tourne, je vois flou mais pourtant je l’aperçois toujours au milieu des filles, s’amusant, riant. Il vit et moi je meurs. Je meurs de le désirer si fort.
Je me lève, je titube jusque la porte de ma chambre, je ne vais pas bien, mais personne ne me remarque. Pas même lui. Je m’enferme dans la chambre, et laisse les larmes dévaler mes joues. Je suis faible, mais l’alcool n’aide pas, je n’arrive pas à me contrôler. Le noir complet se trouve autour de moi, se referme sur moi, m’engloutit tout entier.

« Louis ? »

Je ne me retourne pas, j’ai reconnu sa voix et je n’arrive pas à retenir mes larmes. Il s’approche, et je ne peux m’empêcher de le trouver magnifique ainsi vêtu.

« Louis ? »

Sa voix semble cassée, ses yeux sont brillants de larmes. Il me prend dans ses bras, et instantanément je me sens mieux.

« Qu’est-ce qu’il se passe Louis ? »

J’hausse les épaules. L’alcool guide mes gestes, mes paroles.

« J’ai besoin d’essayer quelque chose… »

Dans la salle d’à côté, la fête continue. Il est minuit moins quelques secondes, le décompte commence. Mon ventre se noue.

« Je… Oui, vas-y. »

CINQ ! Je sèche mes larmes, qui se trouvent sur mes joues.
QUATRE ! Je pose délicatement une main sur sa joue, l’autre dans ses cheveux.
TROIS ! J’approche mon visage du sien, il a les yeux fermés, les miens sont grands ouverts, pour mieux admirer chacun de ses traits.
DEUX ! Nos lèvres ne se touchent pas encore, je profite de l’instant présent, je les observe et passe ma langue sur mes propres lèvres.
UN ! Je sens son souffle chaud se poser sur mes lèvres, me faisant trembler de désir.
BONNE ANNÉE ! Elles se rencontrèrent enfin, et ce fut un trop pleins de bonheur, un feu d’artifice de joie. L’extase, en somme. Ma main droite se perdant dans ses boucles, il répondit à mon baiser, je m’enflammais. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il finit par se séparer de moi, les joues rouges, les cheveux en bataille. Il était beau.

« Je… »
« Non, ne dis rien. Je sais. »

Je baissais la tête. Mais qu’avais-je cru ? Qu’il allait me dire qu’il m’aimait aussi ? Que j’étais le seul à qui il pensait à chaque instant ? Que son cœur battait au rythme du mien ? Naïf.

« Tu le sais ? Tu le sais que je crevais d’envie de t’embrasser ainsi depuis tout ce temps ? »

Je relevais la tête. Ses yeux me frappèrent, ils étaient pétillants de bonheur, de désir. Il posa à nouveau ses lèvres sur les miennes, sa main se posa sur mes fesses.

Deux heures plus tard.

« Dis Harry, tu ne m’as jamais dis ce qu’était ton cauchemar, la nuit où tu es venu me rejoindre… »

Nu, dans ses bras. Bonheur qui m’enflamme, je vis enfin.

« C’est cette nuit-là que je me suis rendu compte que je t’aimais, j’avais juste peur de te perdre… »

Tu ne me perdras pas, Harry, jamais, je serais toujours là, à t’aimer comme personne ne l’a jamais fait.

Alors là... que dire ? C'est pour moi le plus beau texte que tu ai fais, c'est peut-être du à ma Larry Stylinsonite aiguë
Sans rire c'est vraiment magnifique ! Je m'imaginais très bien les garçons dans cette situation C'est vraiment touchant, et puis ta façon d'écrire sublime le tout. Ce baiser et leur nuit ensemble après le décompte j'ai trouvé ça tellement romantique, j'en avais les larmes aux yeux !
Enfin bref, continu, surtout ne t'arrêtes jamais d'écrire parce que moi je serais toujours là pour lire tes chef d'oeuvre !
merci pour ce magnifique cadeau que tu m'as fais,
I truly and deeply love you <3

Haha oui c'est sûrement dû à ça :p
Merci beaucoup, je suis ravie que ça te plaise, c'était le but en même temps haha *-*
I love youuu !

Tant que tu me crédites il n'y a pas de soucis et si tu pouvais me dire (par MP) quelles parties tu veux prendre s'il te plait !

Hey!

WHOA !! Je ne sais pas quoi dire.... Ton texte est juste magnifique, j'en ai les larmes aux yeux! Il est touchant, vrai, j'en perds mes mots....
La façon dont tu écris est superbe...
Continue d'écrire comme tu le fais, s'il te plaît, n'arrête jamais <3

Merci, contente que ça t'ait plu !